« Patron, je suis désolé ! » Repris Renji le chef cuisinier en essayant de garder son sérieux, peine perdu, car ne pouvant plus tenir il pouffa de rire.
« Renji arrête de rire. » Repris Rukia, le second de cuisine avec sérieux.
« Je....je.....peux ....pas »
Rukia lui donna alors une claque dans le dos. Sous le choc Renji se mis à tousser.
« Mmh...mm. Pourquoi t-as fait ça ? » Rugit-il.
« T'es qu'un idiot et un crétin ! »
« Quoi !! Mais je te rappel que ce n’est pas moi qui lui est donné ce tablier et cette toque je te signal ! »
« Chuuut, il va t'entendre. De plus, tous les autres sons au lavage. Alors il pas le choix. »
Au font-elle, Rukia se réjouissait de la situation. Mais elle le cacha à Renji.
Ils se tenaient à la porte des vestiaires, en attendant impatiemment l'objet de leur conversation apparaître, tout en se chamaillant.
Tout à coup la porte s'ouvrit sur un Grimmjow avec une toque et un tablier rose avec le dessin de Chappy imprimé dessus. Et il arborait le tout très sérieusement. Il regarda Renji et Rukia, les défiant du regard d'oser lui dire quelque chose. Car devant lui il avait un Renji ou le rouge lui était monté aux joues, et une Rukia avec des étoiles dans les yeux.
« Si vous dites quelques chose, je vous vire immédiatement et sans préavis. »
Tout deux haussèrent la tête de concert. Ils furent étonné de voir le patron dans cette tenue, surtout qu'il le portait avec élégance et qu'il était à croqué dedans. Mais aucun d'eux n'ouvrit la bouche de peur d'être viré. Car ils avaient appris à le connaître. Il était gentil, aimable, polie et il avait de l'humour, mais c'était également quelqu'un de sérieux, de compétent, d'autoritaire et d'intransigeant dans le travail. Ils savaient tous que c'était un ancien militaire. Il ne parlait jamais de son passé et personne n'osait poser des questions à ce sujet, respectant sa vie privé. En plus, Rukia devinait que sous se silence se cachait un passé douloureux.
Voyant que ses deux employés acquiesçaient en cœur, il sourie, car ils le saluèrent avec un salut militaire.
« Bien. »
Ils se dirigèrent tous en cuisine. Aujourd'hui, en ce lundi matin, le restaurant était fermé. Grimmjow avait demandé à tous ses employés de venir refaire la carte des menus. Il avait eu l'idée que chacun fasse un plat qui lui plaise dans chaque catégorie, puis ils les dégustaient tous ensemble pour décider de la carte définitive pour ce mois ci. Au début, il avait organisé ce petit rassemblement pour que tous ses salariés se connaissent mieux et se rapproche. Grimmjow savait que lorsqu'une équipe est soudée, le travail s'en ressent. Cela s'était tellement bien passée la première fois que cela est devenu une habitude que tous les troisièmes lundi du mois, ils venaient tous au Code Rouge.
Il y avait Renji Abaraï, un grand tatoué aux cheveux rouges qui était on ne le devinerais pas, chef cuisinier. Rukia Kutchiki, son second de cuisine qui était une petite brune avec un tempérament très fort. Comme commis de cuisine il y avait Ikakku Madarame, un chauve avec du eye liner rouge sur les yeux et Humitchika Gogawasawa, un brun avec des plumes sur les yeux, qui n'avait dieu que pour la beauté. Le froid et distant frère de Rukia, Byakuya Kutchiki comme sommelier. Et enfin comme serveur on pouvait compté sur Inoue Orihime, Tatsuki , Rangiku Matsumoto et Kira. Au bar, Kensei, un homme grand et en muscle avec des cheveux blanc qui jouait également le rôle de videur si nécessaire.
Tout ce beau monde était devenu une grand et belle famille qui partageait les joies et les peines.
Grimmjow était heureux d'avoir constitué une équipe comme celle là pour l'aider à diriger le Code Rouge. Ils étaient chacun bien différent, mais il se complétait parfaitement dans le travail.
Cela faisait une semaine et demie maintenant qu'il avait passé sa commande auprès d'Ichigo Kurosaki. Dont trois jours après la scène du baiser dans les escaliers de l'hôpital. Le rouquin n'avait pas quitté ses pensés. Il songeait à lui bien plus souvent qu'il ne le devait. Tout le monde avait remarqué son air songeur lorsqu'il se croyait seul. Ils se demandaient tous ce qui pouvait le mettre dans cet état. Il n'y avait que Byakuya Kutchiki qui savait et il s'était bien garder de le dire à quiconque. Et son patron lui en était reconnaissant. C'était le noble qui les avait surpris dans les escaliers ce jour là.
Flash Back
Grimmjow tenait Ichigo plaqué contre le mur, une main derrière le dos et l'autre sur son visage. Il n'avait pas résisté à la tentation de l'embrasser. Il était si craquant ainsi, avec les joues teinté de rouge. Au début il avait senti une résistance, mais il était persévérant. Il sentait bien le corps de l'orangé réagir à ses caresses. Sans qu'Ichigo s'en est aperçu il se colla plus étroitement à celui du bleuté. Puis profitant d'une ouverture, Grimmjow faufila sa langue à l'intérieur de sa bouche. Il y eu comme une étincelle entre eux, leurs corps s'électrisa. Il sentait Ichigo devenir toute moue entre ses bras. Cela le rendit euphorique, car l'autre avait encerclé son coup avec ses deux bras. Ses doigts jouaient agréablement dans ses cheveux. Il approfondit donc encore plus le baiser. Il ne s'attendait pas à une réaction comme celui-ci. En plus, il embrassait comme un dieu le rouquin.
Grimmjow cassa le baiser pour pouvoir permettre à son partenaire de reprendre son souffle. Yeux dans les yeux, ils se fixèrent simplement. Ichigo pouvait voir dans se regard du désir, mais aussi une grande tendresse. Son coeur ne pouvait plus s'arrêter sa course folle dans sa poitrine. Sur le coup il décida de suivre son instinct. Resserrant sa prise sur la nuque du bleuté, il rapprocha leurs visages qu'à quelques centimètre. Leurs souffles s'entremêlaient l'un et l'autre, cela était grisant pour Gimmjow. Leurs fronts étaient collés l'un sur l'autre. Ichigo se pencha légèrement vers lui.
Quand tout à coup le bruit d'une porte qui s'ouvre les fit sursauter. Ils avaient totalement oubliés qu’ils étaient dans les escaliers d'un hôpital. Puis un « Ho ! »Surpris les fit se lever leurs têtes dans un même mouvement. En haut de l'escalier se dressait Byakuya Kutchiki avec des yeux grands ouverts en soucoupe, car devant ses yeux il avait son patron et l'ami de sa soeur dans une position plus que compromettante. Ichigo réalisa soudain dans quelle situation il était, ses joues devinrent écarlate. Repoussant brutalement Grimmjow, il grimpa rapidement comme le vent les escaliers. Sans un regard ni pour l'un ni pour l'autre il s'en alla avec la honte au vendre de s'être fait surprendre ainsi. Dans les escaliers, Byakuya avait repris contenance. Apparemment il avait interrompu quelque chose d'intime entre ces deux là.
« Je suis désolé. » Dit-il simplement.
Grimmjow était simplement frustré d'avoir était interrompu. Mais il sourie quand même, il avait eu se qu'il voulait !
Les mains dans le poches, dans une posture nonchalante, il observation son sommelier qui avait la main gauche bandé.
« Tu t'es blessé ? »
« Oui....Une bouteille s'est cassé dans m'a main. »
« Tu pourra travailler ? »
« Oui, cela n'est rien de grave. »
Haussant simplement la tête, Grimmjow lui fit signe que le sujet était clos. Tout les deux s'en allèrent sans faire aucune remarque sur ce qui venait de se passer.
Fin du Flash Back
A ce jour, il était encore frustré. Mais il se rattrapera la prochaine fois, il ne pourra pas se sauver comme un voleur.
Rukia observa son patron d'un oeil, il était encore plongé dans ses pensés. Et elle se rappelait d'un jour ou par hasard en cherchant la liste des fournisseurs dans le bureau du bleuté, elle avait découvert une photographie de lui avec un homme. Cet homme était beau, il avait de long cheveux et un regard moqueur. Ils étaient enlacés. Rukia voyait bien qu'ils étaient plus que des amis. Elle savait que son patron était gay et le jeune homme à ces côtés devait être son compagnon. Elle n'avait parlé de sa découverte à personne. Après mur réflexion, elle s'était rendu compte qu'il était comme cela depuis une semaine et demie. Depuis sa visite à la boutique « La bouteille bleu » tenu par son ami Ichigo. Elle était curieuse de savoir ce qui s'était produit entre ces deux là. Elle en aurait le cœur net, foi de Rukia Kutchiki !
*******
Ichigo finissait de remplir son fourgon des produits à livrer à ces clients. Car pour les grosses commandes, il préférait livrer à domicile et cela lui permettait ainsi d'avoir une relation privilégié avec chacun d'entre eux. Il se souvenait que s'était sa femme, Haribell qui en avait décidé ainsi pour pouvoir fidéliser leurs clients. Il se souvenait encore de ses paroles : « Chéri, si tu veux te faire un carnet d'adresse bien remplie, croie moi il faut les chouchouter. Et leur livrer à domicile y contribuera ! » Ensuite elle l'avait embrassé tendrement avant de partir chercher les enfants à l'école. Ichigo en y repensant eu un pincement au cœur. Elle lui manquait terriblement parfois, et encore plus quand il se sentait démuni face à ses filles. Quand elle l'avait quitté, la douleur fut horrible, puis un vent de panique était venu s'ajouter à cela lorsqu'il avait réalisé qu'il était seul pour élever ses enfants. Heureusement il avait eu sa famille pour le soutenir. Il avait cru qu'il ne s'en remettrait pas de sa perte. Entre eux régnait une entente parfaite. Ils étaient sur la même longueur d'onde. En fait ils étaient des amis et des amants. Ils partageaient tout. Elle le connaissait mieux que lui même.
Ils s’étaient connu au lycée, en terminal. Les parents d'Alalibelle venaient d'emménager à Karkura. Son père et sa mère venaient d'y être muter à la base militaire. A cette époque il était un peu bagarreur et avait un caractère emporté. On pouvait dire qu'il avait une sale réputation mais ses professeurs ne disaient rien car il était un brillant élève. Sa rencontre avec elle avait tout changé. On aurait dit qu'elle avait su canaliser son caractère impétueux. Il était devenu plus calme. Ichigo avait toujours voulu la protéger de tout. Après leurs études, Haribell a voulu suivre les traces de ses parents et entré dans l'armé. Il l'avait donc suivi de bon grès à condition qu'elle l'épouse. Donc ils s’étaient mariés un mois avant leurs engagements.
A sa surprise, dans leur formation militaire il s'était découvert une réelle facilité pour le combat au corps à corps et aux armes blanches. Tandis qu'Haribell était plus doué dans l'organisation et la stratégie. Tous deux avaient alors intégrés les Forces Spéciales. Leur vie était rythmée de mission dans les quatre coins du monde. Ils étaient faits une solide réputation.
Puis au bout de quatre ans dans les forces spéciales, elle tomba enceinte. L'orangé revoyait encore le visage de sa femme lors de la naissance des jumelles. Il avait compris tout de suite qu'elle ne s'engagerait plus dans l'armé et lui non plus. Ils étaient partis vivre en Californie près des parents de sa femme. Puis quelque temps ensuite les parents d'Ichigo on suivi. C'était une belle époque ! Encore aujourd'hui il regrettait cette époque magnifique ou ils étaient encore à quatre.
Ichigo poussa un soupir las. Depuis sa mort il n'avait fait que survivre pour ses filles. Son entreprise marchait du feu de dieu. Sa boutique s'était déjà fait d'une solide réputation depuis quelques années. Il possédait un carnet d'adresse de fournisseurs et de clients que bien des gens lui enviaient. Son chargement fini, il grimpa au volant du fourgon, et il se dit avec un sourire aux lèvres que sa femme sera fière de lui et de son travail. Car c'est en parti grâce à elle que l'entreprise était devenue ce qu'elle est aujourd'hui. C'était pour elle qu'il y mettait tout son cœur. Oubliant tout ce qui l'avait travaillé depuis quelques jours. Il parti faire ses livraisons.
******
Il lui restait encore un dernier client à livrer et aurai fini sa matinée de livraison. Regardant sur la liste, il eu un raté au coeur. Lui ! Il l'avait eu dans ses pensés pendant ces trois dernier jours. Pourtant il n'était pas gay ! C'est vrai qu'il l'avait embrassé. En y repensant cela n'a pas était déplaisant (POV : Il fait preuve d’un mauvais foie Ichi !), même le contraire. S'il n'avait pas été interrompu il l'aurait rendu son baiser. Un trouble immense s'empara de lui. Il allait le revoir ! Comment devait-il se comporté ? Il ne le savait pas ! En plus, il avait appris après coût que s'était Jaggerjack-san qui avait aidé son père sur la plage. Il était même devenu ami avec ses filles. Elles ne tarissaient pas d'éloge sur le bleuté.
Au début, il avait été très curieux, puis il en fut agacer. Car quand il arrivait à le chasser de son esprit, une de ses filles relança le sujet sur comment leur grand-père fut secouru par cet inconnu. Il avait cru qu'il allait s'y arracher les cheveux à force. En tout cas il fallait qu'il lui dise merci. Tout à coup, il eu des sueurs froide dans le dos. Pourtant dans sa vie il en avait affronté des situations bien plus difficiles.
« Kami-sama ! Aider moi !!! »
Il appela donc avant de passer au restaurant. C'était une jeune femme qui lui répondit, une certaine Rangiku Matsumoto. Mais il ne savait pas si elle avait bien compris et transmis le message car il y avait beaucoup de bruit par derrière. Pourtant, on lui avait dit que le restaurant était fermé ce jour là, mais que le patron serait sûrement présent.
Se garant derrière le Code Rouge, Ichigo pouvait voir que le parking du personnel était plein. Il se demandait s'il ne serait pas préférable de revenir un autre jour. Se reprenant rapidement, il se dit que cela était même préférable qu'il y est du monde. Encore que si Rukia est là il pourrait en profiter pour l'inviter chez lui. Il pourra ainsi lui en parler tranquillement. Il espérait que Byakua ne lui en avait soufflé mot. Sinon à peine la porte du restaurant franchi, elle allait lui tomber dessus.
Descendant du fourgon, il s'avança vers l'entrée. Il poussa la porte légèrement. Silencieusement il pénétra dans le vestibule où l'on accueillait les clients. Le cahier des réservations était posé sur un pupitre en bois. A droite se trouvait un placard, ou il supposait pour ranger les manteaux. Une plante verte s'y trouvait également, qui était placé de manière à ce qu’on ne puisse pas voir la salle de l'entrée. En s'avançant dans son exploration, il découvrit un magnifique bar en bois de chêne avec autour des tabourets en cuir rouge. Derrière le bar en grand miroir lui faisait face, avec des alcools disposé en harmonie sur des étagères en verre. La salle de restauration était grande, constituer de table ronde avec quatre chaises également en bois recouvert de cuir rouge. Au fond de la salle on pouvait distinguer quatre box. Les tables étaient recouvertes d'une nappe rouge avec un dessus marrons foncé. Il n'y avait pas de couvert vue que le restaurant était fermé. Sur chaque table, une petite composition florale jaune et blanc. Au plafond fait en bois comme dans un chalet avait des lustres de couleur rouge qui était suspendu sur chaque table. Le sol était agrémenté d'un parquet bien ciré.
Continuant son exploration, Ichigo découvrit un très grand balcon, où il y avait aussi des tables avec des parasols marron et rouge et ou les chaises était posé dessus. Ici et là était parsemé de plante vert. Un petit escalier étroit menait apparemment au sous sol. Tout se beau décor était planté devant une magnifique vue sur l'océan. Tout autour du bâtiment s'étendait un jardin, puis une petite forêt. A travers les arbres Ichigo pouvait apercevoir une plage de sable blanc. Ichigo aurait été heureux de travailler dans un cadre aussi beau. En tout cas le bleuté pouvait se vanter d'avoir du goût. Regardant sa montre, il tiqua. Il était bientôt midi. Il ne fallait pas qu'il traîne s'il voulait ouvrir sa boutique à treize heures trente.
Retournant en salle, il se dirigea vers la cuisine. Au fur à mesure qu'il approcha il pouvait entendre un grand brouhaha venant des cuisines. Les portes étant entrouverte, il pu distinguer ce qu'il semblait être le personnel en plein boulot. Ils travaillaient dans une ambiance détendue. De temps en temps on pouvait entendre des rires qui fusaient. Regardant attentive dans la pièce, il manqua un battement au coeur, l'objet de ses tourments était là. Beau comme un dieu ! Il s'afférait autour de son personnel, regardant, goûtant et conseillant si besoin. On aurait dit un professeur. Les mains derrières le dos tel un militaire passant en revu ses bleus. Ichigo le trouva sexy ! Un sourire naquit sur les lèvres lorsqu'il remarqua enfin que le bleuté portait une toque et tablier rose avec Chappy imprimé dessus. Il se doutait bien qui était l'auteur de se méfait. Mais cela le rendit encore plus attirant. Il n'avait dieu que pour cet homme. Et une chaleur se fit sentir au creux de ses reins. Il se dit qu'il le croquerait bien tout cru à l'instant même. A ces pensés le rouge lui monta aux joues. Qu'est-ce qui lui prenait d'avoir de tel pensé et d'envie ! Il se gifla intérieurement au moment même ou il réalisait qu'il était entrain de virer de bord. Une panique incroyable s'insinua en lui.
« Kami-sama !! Pas ça !! » Souffla-t-il.
******
Rukia était allé se nettoyer au vestiaire car cet imbécile de Renji lui avait barbouillé le visage de sauce tomate, quand elle le vit, il s'approchait de la cuisine. Discrètement elle s'approcha de lui par derrière pour mieux l'observer. Il regardait dans la cuisine, plus précisément son patron. Rukia n'en croyait pas ce qu'elle voyait, le regard du rouquin était rempli de tendresse et de désir. Et se sourire qu'il affichait en disait long sur ce qu'il pensait. Puis elle y vit de la panique dans son regard. Apparemment le bleuté ne l'avait pas vue. Il se recula et se cacha derrière la porte pour pouvoir se reprendre. Rukia se dit que si un jour un homme, pour être plus précis un jeune aux chevaux rouge, le regardait comme cela !! Une douce chaleur lui monta aux joues. Waouh ! Puis aussi silencieusement que possible, elle s'approcha de lui pour lui murmurer à l'oreille.
« Ichigo ! »
Ichigo sursauta et eu la peur de vie, la regardant avec étonnement et honteux d'avoir été surpris ainsi. Ses joues se tentèrent de rose. Se reprenant rapidement.
« Rukia ! »
« Ichigo que fait tu ici ? »
« Je suis venu livrer le matériel de pêche de ton patron. »
« A c'est vrai ! C'est moi et Ukitake-san qui lui avons recommandé ta boutique. »
Après cet échange d'information pour reprendre contenance. Tout deux se dévisagèrent intensément en essayant de cerné l'autre. Rukia lui lança un regard indéchiffrable, puis murmurant tout bas.
« Je veux tout savoir. »
Ichigo eu un frisson, lorsqu'elle était comme cela il savait qu'il allait capituler.
« Plus tard Rukia ! Si tu m'aidais à décharger mon fourgon pour commencer. »
Docilement elle le suivi à l'extérieur. Elle savait que de toute façon elle allait savoir. Elle ne pouvait oublier ce qu'elle a été témoin à l'instant.
******
« Qu'est-ce qu'elle fou, Rukia ? Il ne faut pas cent ans pour se nettoyer. » Grogna Abaraï.
« Je vais voir ce qu'elle fait, lorsque je reviendrai je veux que tout le monde est fini de ranger. OK ? »
« Oui chef. » Dirent-ils tous en coeur.
Grimmjow vérifia que tout le monde s'y mette, puis il sorti de la cuisine. Enlevant sa toque et son tablier, il se dirigea vers les vestiaires, quand son attention fut attiré par une conversation qui se déroulait juste à côté, dans la pièce où l'on stockait le matériel du restaurant et d'autres choses diverses. Se rapprochant du mur mitoyen, il entendit Rukia rire de bon coeur. Il sorti des vestiaires et dirigea vers l'entrée de service. Il stoppa net. Il était là ! L'objet de ses fantasmes. Apparemment ils venaient de décharger un fourgon, car il pouvait voir la pile de carton qui était déposé par terre. Le local était encore ouvert. Ichigo était venu le livrer la matériel de pêche. Il se demandait comment cela se faisait qu'il n'était pas au courant. Puis la lumière se fit dans son esprit. C'était Matsumoto qui avait répondu au téléphone dans la matinée. Elle avait juste dit qu'elle avait laissé le message sur son bureau. Avec tous qu'il avait fait se matin, il n'avait pas trouvé le temps de le lire. Il en fut agacé. Il voulait tant le revoir et lui parlé. Merde ! Il agissait comme adolescent, là ! Discrètement il écouta quand même la conversation. Il se souvenait vaguement que Rukia lui avait dit que Kurosaki et elle était ami.
« Surtout ne le répète à personne, même pas à lui. Je me sens gêner encore par rapport à cela. »
« Ne t'inquiète pas Ichigo, se sera notre petit secret. En c'est pour me faire pardonner ne n'avoir pas pu me libérer la dernière fois. »
« Cette semaine je t'appel pour connaître tes disponibilités. Elles seront heureuses de te voir. De plus elles sont hâtent de faire ses gâteaux avec toi. »
« Je t'en prie c'est la moindre des choses. »
« Je te promet que je te dirai de tout à ce moment, d'accord ? »
« C'est juré ? »
« C'est promis. » Dit-il après un soupir.
Rukia haussa la tête avec un beau sourire de vainqueur. L'orangé lui rendit son sourire puis entra dans son fourgon, démarra, puis parti en lui faisant un petit signe de la main.
Grimmjow sentit une pointe d'envie s'insinuer dans son cœur. Ils avaient l'air très proche l'un de l'autre. D'après ce qu'il avait entendu ils devaient se voir dans les semaines avec les filles pour faire des gâteaux. Mais ils devaient aussi discuté d'autre chose. Il se demanda qu'elle pouvait être se secret que son second de cuisine devait garder pour elle. A son avis elle avait dû être témoin de quelque chose. Mais quoi ? Grimmjow avait la terrible impression que se devait être très important. Il ne croyait pas que Byakuya avait parlé de ce qu'il avait vu la dernière fois à sa sœur. Cet homme était la discrétion même. De toute façon le bleuté se dit qu'il saurait bien tôt ou tard de se que la brune cachait. Il se décida de sortir de sa cachette.
« Rukia ? »
La brune sursauta comme pris en faute.
« Patron ! »
« Qu'est-ce que tu faisais dehors ? »
« J'allais revenir en cuisine quand j'ai croisée mon ami Ichigo Kurosaki qui était venu vous livrez votre matériel de pêche. Comme vous étiez occupé, je les ai réceptionnées pour vous. »
Grimmjow attendit la suite de l'explication, mais Rukia se contenta de le regarder bizarrement (POV : Elle tentait d'essayer de visualiser ces deux là ensemble pour son plus grand plaisir !).
« Rukia ? »
Revenant sur terre.
« Ha... oui...Heu...Ha, oui ! Voilà le bon de livraison. J'ai tout vérifiée et tout est en ordre. »
Elle lui mit rapidement le papier dans ces mains. Puis pour changer de sujet car cette situation la mettait mal à l'aise, elle ne le savait pas pourquoi.
« Bon voilà ! Et si on retournait dans la cuisine voir s’ils ont fini ! Je suis sur que Renji est en ce moment même est entrain de faire des bêtises. »
Grimmjow n'avait pas eu le temps de lui répondre qu'elle le plantait là en courant vers la cuisine juste au moment ou l'on entendit un grand « BOUM », puis « Renji, Baka !! »
Balançant la tête, grimmjow retourna en cuisine avec un sourire dépité aux lèvres. Décidément....
*******
Haribell assis sur le bar avait tout observé. Pour une fois qu'elle n'était pas intervenu ! Comme quoi elle avait eu raison de laissé couler un peu de temps. Maintenant tout était une question de doigté.
« Haa ! Grimmjow tu vas avoir du pain sur la planche avec une tête de mule comme lui ! Mais ne t'inquiète pas je veille au grain ! »
Puis dans un éclaire elle disparu.
*****
L'après-midi d'Ichigo s'était déroulé assez vite, il y avait eu beaucoup de clients qui étaient venu récupérer leur commande. Il en était très content. Cela lui avait évité de pensé au bleuté, mais également à sa prochaine rencontre avec son amie Rukia. Il avait voulu lui parlé pour se soulagé, mais maintenant il en doutait. Mais vue le regard qu'elle lui avait lancé, il n'avait eu d'autre choix de lui promettre de tout lui raconté. Surtout qu'elle l'avait vue dévorer des yeux son patron. Toute cette situation le mettait mal à l'aise ! Poussant encore un soupir il ferma sa boutique plus tôt, et alla chercher ses filles chez son père.
A peine eu-t-il entré dans la maison de son père que l'orangé entendit une cavalcade dans le couloir, pour voir enfin deux tête lui renter dedans avec une telle force qu'il en tomba par terre.
« Ho...ho ! Attention les filles ! ! »
« Oyaio papaaa !! Papaaa !! »
« Oyaio mes chéries !! »
******
J'espère que ce chapitre vous a plu ! A bientôt pour la suite ! Et encore désolé du retard !!!
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