CHAPITRE IV
Le noble Byakuya perdit pendant quelques minutes le sens de la réalité. Était-ce un rêve ? Avait-il vraiment cédé à ses désirs et à ses pulsions répréhensibles ? Après que la digue qu'il s'était construite s'était effondrée fasse à cette Ichigo sexy en diable. Son corps s'était comme dirigé seul vers la terre promise. Son amour et son envie de le voir et de le toucher avaient été le plus forts. Après des nuits sans sommeil à penser à lui. Après des jours à l'observer à son insu. A le découvrir sous un nouveau jour, il était tombé irrémédiablement amoureux du rouquin. Ce qui l'avait empêché de passer à l'acte avait été que ses sentiments ne soient réciproques et de même intensité. Quelque part il était un peu effrayé devant ces choses nouvelles qu'il découvrait auprès du rouquin. Il avait connu le déni, le désir, la tendresse, la colère, la jalousie et bien d'autre sentiment inavouable. Maintenant ce soir, il le tenait dans ses bras, le touchait, le caressait. En plus, lui qui croyait qu'Ichigo dormait, il fut surpris de sentir deux bras puissants le plaquer davantage contre lui et de sentir un doux baiser sur sa nuque. Ensuite le voie rauque, emplie de sommeil et de sensualité le paralysa sur place. Après, il y eut comme un moment de flottement ou tous les deux ne firent un geste. Ichigo était réveillé depuis le moment ou le noble avait pénétré dans sa chambre, car dans son sommeil il avait perçu la fragrance particulière du noble et d'instinct il s'était tendu dans l'attente. Il fut surpris de le sentir si proche. Son coeur rata un battement et son corps frissonna lorsqu'il avait sentit la main du brun l'effleurer la peau légèrement, pour ensuite se faire de plus en plus ferme. Il perdit patience quand de ses lèvres il le mit à la torture avec ses baisers au creux de son cou et la caresse de son visage avec sa main. Sans plus y réfléchir, il le serra tout près de lui et lui murmura : « Byakuya, tu en as mis du temps. ». Ichigo regretta son geste lorsqu'il sentit le noble se raidir. Pourquoi avait-il fallu qu'il fasse ce geste et dise ses paroles qui sonnaient à n'en pas douter comme une invitation dès plus explicite. Le coeur battant à cent à l'heure Ichigo attendit un geste. Un simple geste. Quant à Byakyua il avait repris ses esprits et réfléchissait à toute vitesse à un moyen pour lui de se sortir de cette situation de plus gênante. Le noble n'osait pas se relever pour regarder Ichigo dans les yeux de peur d'y lire de raillerie. Ichigo, lui, décida de faire le premier geste, car s'il attendait Byakuya il ne s'en sortirait pas. Fermement il le repoussa d'une main sur le torse et tendrement il lui saisit le visage des deux mains. Byakuya avait les yeux fermés et les joues teintées de rouge. A ce moment il pouvait qu'être adorable surtout lorsqu'on le connaissait.
« Byakuya....Ouvre tes yeux et regarde-moi. S'il te plaît. »
Au son de cette voie si douce à son oreille, le brun ouvrit tout doucement les yeux. Ce qu'il vit le prit au trip. Dans ses yeux ambre, on pouvait y lire une grande tendresse, mais aussi un amour partagé. Sous la chaleur de son regard, son coeur si longtemps resté en hibernation fondait comme neige au soleil. Comme au ralentie leurs visages se rapprochèrent et s'unirent dans un magnifique et doux baiser. Ichigo n'arrivait pas à croire réellement ce qui se produisait, c'était comme dans ses rêves. Mais l'excitation qu'il sentait monter en lui lui fit redescendre sur terre. Sans plus attendre, il fit pression avec ses mains pour approfondir leur échange. Puis sans qu'il s'y attende, Byakuya s'arracha à son étreinte pour s'éloigner de lui. Sous le choc il ne bougea pas d'un pouce. Sur le visage du noble, la colère se disputait à la frustration. Il reprit son masque de froideur pour dire :
« Tu l'as fait exprès, n'est-ce pas ? Tu t'es joué de moi ? »
« Mais... »
« Toutes ces sorties avec ses hommes ! Tes poses alanguies ! Tes accidents ! Réponds-moi ! »
Dans un mouvement de rage, le noble saisi, le livre qui se trouvait juste à côté du roux et lui balança, à la tête. Ichigo l'évita de justesse et s'assit sur le lit et regardait avec effroi le noble qui s'était mis à faire les cent pas devant lui. Il se maudit d'avoir laissé le livre traîner dans les parages.
« Byakyua... »
« Ferme là ! »
Une sourde colère commençait à prendre Ichigo au trip. Il n'avait pas à culpabiliser pour tout se qu'il avait fait, bon sang ! Et lui pour qui se prenait-il à la fin ! Il réagissait comme si je l'avais manipulé. Enfin si il l'avait bel et bien manipulé, mais s'était pour la bonne cause. Dans un mouvement rapide, Ichigo plaqua violemment le noble contre le mur.
« Calme-toi bon sang ! Y a pas mort d'homme non plus ! Et laisse-moi parler je te pris ! »
Sous le choque le noble ne pu qu'acquiescer d'un mouvement de tête.
« Bien. Byakyua Kuchiki je t'aime. Et tout ce que j'ai fait ces derniers jours avait pour but de savoir si mes sentiments étaient partagés. Comme je te connais, tu n'aurais pas fait le premier pas. Alors, j'ai agi en conséquence. Et je ne suis pas déçu du résultat. »
Ichigo relâcha la pression de ses bras sur le noble pour le laisser libre de ses mouvements. Pendant un temps qui paraissait long, le noble ne bougea pas et avait la tête baissée. Les bras ballants le rouquin se recula de quelques pas. Anxieux il attendit. Ces derniers temps il ne faisait qu'attendre, sa patience avait atteint ses limites. Il en avait assez. D'un pas lent, il se dirigea vers sa fenêtre et passa une main dans ses cheveux en signe de lassitude. Byakuya l'observait attentivement. Sa colère s'était fanée à la seconde ou il lui avait dit « Je t'aime ». Son coeur s'était gonflé de joie, mais il fut incapable de faire un geste vers lui. Il avait tout simplement peur, peur que tout ceci ne soit qu'illusion. Mais en le voyant dans cette attitude, il comprit. Oui il comprit que ce jeune homme quoique encore jeune se sentait comme vieillit part ses nombreux combats qu'il avait menés. La guerre l'avait blessé irrémédiablement. Il avait appris à ne pas perdre de temps en futilité. Maintenant il comprenait la décision du Soutaïcho. Il avait besoin véritablement de repos et de se détendre. A cette instant il se promit de toujours veiller à son bien-être et à son bonheur. Il l'aimait passionnément, tendrement et éternellement. Jamais il n'avait ressenti cela envers sa défunte femme Hisana. Sans plus attendre, il le rejoignit et l'enlaça tendrement. Le noble sentit le rouquin se détendre dans ses bras.
« Je t'aime Kurosaki Ichigo »
« Je t'aime Byakuya Kuchuki. »
Ichigo sentait des millions de petits papillons dans son vendredi et une chaleur se répandre au creux de ses reins en sentant l'excitation du brun tout contre ses fesses. Il lui prit alors une main et le fit glisser à travers son pantalon afin qu'il sente le ronflement entre ses jambes. Le brun eut un sourire pervers à ce contact chaud et dur.
« Je crois qu'une petite pause loisir s'impose Ichi. » Susurra-t-il à son oreille .
Dans un soupir de plaisir Ichigo répondit « Oh oui mon amour. »
Dans u mouvement souple, il se retourna en fasse du noble et délicatement commença à lui enlever ses vêtements de shinigami. Byakyua se laissa faire et frissonna çà et là au grès des caresses du roux. Sans qu'il le remarque, le roux avait déjà enlevé son pantalon et l'entraîna vers son lit. Ichigo s'allongea sur le lit dans une pose des plus sensuelle et érotique. Il écarta ses jambes afin d'offrir au noble une invitation au plaisir. Byakuya debout ne ratait pas une miette de scène digne d'une photo de magazine que son lieutenant cachait dans son bureau. Il était si sexy son rouquin. Un corps parfait avec des muscles saillants. Son excitation était à son comble. Le regard d'Ichigo vers sa virilité le lui fit davantage comprendre. Ichigo était comme fasciné par ce qu'il voyait.
« Viens. »
Répondant à son invite, le noble s'allongea entre ses jambes et lui prit ses lèvres avec passion. Une lutte pour la dominance débuta. Comme le chat et la souris, ils jouèrent. Taquinant, suçotant, léchant. Les rires rauques et chauds avaient empli la chambre alternée avec des soupirs et des gémissements. Ce petit jeu ne dura qu'un moment jusqu'à l'instant au le noble prit en bouche la virilité du roux qui au bout de quelques minutes de pur plaisir, se déversa dans la bouche du noble qui en lécha la dernière goutte. Remontant vers son visage en traçant un sillon de petit baiser sur son torse, il s'arrêta au creux de son cou pour lui faire un suçon. Pour ne pas être en reste, Ichigo s'y attela également avec un certain plaisir.
« Tu n'appartiens qu'à moi, Ichi. »
« On s'appartient mon amour. »
Tout en finissant son petit travaille de suçon, délicatement il prépara le rouquin à leur union en lui enfonçant un doigt, puis deux préalablement humidifier par ces soins. Le rouquin se raidit un peu à cette intrusion dans son intimité.
« Détends-toi »
Pour détourner son attention, il l'embrassa tendrement. Sans s'en rendre compte, le rouquin se détendit et ouvrit davantage ses jambes. Le noble en profita pour faire des mouvements de ciseau et d'enfoncer un troisième doigt. Quand il sentit Ichigo se tendre sous ses doigts, il sut qu'il avait atteint son but. Ichigo lui voyait des étoiles tant il se sentait bien.
« Bya vient. » Supplia Ichigo.
Doucement il retira ses doigts et souleva les fesses du rouquin et mises, sa verge en fasse, de l'anneau de chair. Lentement il le pénétra jusqu'à la garde. Ichigo se tendit tant cela lui fit mal et serra les drap entre ses main à en devenir blanche. Sa tête enfouie dans l'oreiller il essayait de se détendre. Byakuya ne fit plus un geste pour permettre à Ichigo de s'habituer à lui.
« Ichi sache que c'est la première fois pour moi. »
« Pour moi aussi je t'assure. »
Chacun eut un sourire tendre l'un envers l'autre.
« Bouge Bya. »
« Tu es sûr ? »
« Oui. »
Ne se faisant pas prier il entama un lent va-et-vient régulier. « Tu es si étroit mon amour, arrh. » chuchotas-il dans un souffle court et haletant . Tout à coup il en oublia la douleur et se détendit dans un coup de reins que le noble lui donna. Yeux dans les yeux, les mains enlacées et le rouge aux joues Il bougèrent de concert dans un seul mouvement fluide, partant uni vers le sommet du plaisir. Dans la chambre on entendait que le bruit des draps qui se froisse, des soupirs alanguis, des souffles erratiques et des gémissements. Se fut tendre, en même temps violent et intense. Ichigo atteignit le sommet en premier et se déversa sur son vendredi et Byakuya dans un dernier coup de reins relâcha toute sa tension à l'intérieur du rouquin. C'est avec un certain plaisir qu'il se releva pour regarder son sperme s'écouler sur les fesses d'Ichigo. Se laissant ensuite glisser auprès du rouquin, tous deux tentèrent de reprendre leur souffle. Tendrement il lui donna un baiser sur le front et le serra dans ses bras. Ichigo enfouit sa tête au creux de son cou et entremêla ses jambes à ceux du noble qui soupira d'aise à ce geste. Confortablement installés, doucement il s'enfoncèrent dans un sommeil réparateur qui les avait fuis durant quelque temps.
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